Nous avons visité le Machu Picchu ! Et c’était exceptionnel.
Lundi 27 novembre 2023
Vouloir visiter le Machu Picchu, c’est bien. Mais avant de pouvoir s’extasier devant cette merveille… il faut s’y rendre ! Car ce qu’il faut savoir, c’est que le Machu Picchu, merveille du monde et un des sites les plus visités au monde, n’est pas facile d’accès. Enfin… il peut l’être. La facilité, c’est de prendre le train 🚆. Facile, rapide, sans effort. Mais très cher. Un aller-retour à trois de Cusco à Aguas Calientes nous coûtait 450 $ ! Nous avons donc choisi d’aller au Machu Picchu par nos propres moyens, sans agence, sans tour, sans guide. Or, quand on a pris cette décision, on était loin, très loin, d’imaginer ce qui nous attendait ! Aussi, avant de te raconter notre visite du Machu Picchu, qui restera indéniablement un des moments forts de notre voyage à travers les Amériques, je vais te raconter notre périple, que dis-je, notre Épopée, pour y arriver.
Tout commence à 8 heures à Cusco. On laisse notre Jeep d’expédition au camping et on part avec la voiture de location. Notre but ultime est de rejoindre Hydroelectrica, le village qui marque la fin de la route vers le Machu Picchu. Oui, la fin de la route. Car il est important de noter qu’il est impossible de se rendre à Aguas Calientes en voiture. At some point, il n’y a plus de route et il faut alors 1) prendre le train ou 2) marcher. Mais nous n’en sommes pas encore là ! Pour l’instant, nous sommes en voiture et tout roule. C’est le cas de le dire ! Nous prenons progressivement en altitude jusqu’à passer un col à 4 300 mètres d’altitude. On est dans les nuages.
De Cusco jusqu’à Hydroelectrica, il y a 180 kilomètres. Mais la route est sinueuse, étroite, parsemée de pierres et de branches. Bref une route de montagne. On progresse lentement, virage après virage, sans oublier d’admirer le paysage ! Nous sommes hauts, très hauts dans les montagnes, mais on sait que la route va finir par redescendre. En effet, le Machu Picchu est relativement bas en altitude, à 2 438 mètres, plus bas même que Cusco. On roule ainsi pendant 5 heures jusqu’au petit village de Santa Maria. Là, pour rejoindre le Machu Picchu, il faut quitter la route principale et bifurquer sur un chemin non goudronné. On roule 10 minutes et on se retrouve face à… un barrage 🚧. La route est fermée pour cause de travaux. Et elle ne rouvrira qu’à 15 heures !
Ce qu’on ignorait, c’est que la piste sur laquelle nous roulons sera (un jour)… une autoroute en direction d’Hydroelectrica ! Oui, une autoroute à flanc de falaise est en cours de construction ! Pour nous, le timing n’est pas fou. En effet, comme je le disais, il n’y a plus de route après Hydroelectrica et nous comptons donc prendre le train pour parcourir les derniers kilomètres jusqu’à Aguas Calientes. Mais ce large contretemps de 2 heures risque de nous faire rater le train ! Bon gré mal gré, on patiente dans un boui-boui en dégustant un riz au poulet. Et heureusement, à 14 h 30, la route ouvre ! Bonne surprise ! Au milieu des collectivos, des bus, des camions et des scooters, on s’élance pour 33 kilomètres de travaux… qui vont durer une éternité.
De la poussière, des ponts gigantesques en construction, des élargissements de voie, des camions de chantier en pleine manœuvre, des hommes qui font la circulation, des barrages plus ou moins longs, du bruit, des tunnels en train d’être creusés, des passerelles au-dessus du vide, des éboulements plus ou moins maîtrisés. De l’attente, des bouchons, de la patience. D’une piste étroite à flanc de falaise où il est parfois impossible de se croiser à une autoroute avec des passages à deux fois deux voies, le chantier est titanesque. Pas de doute, d’ici quelques années, l’accès au Machu Picchu par voie routière sera grandement simplifié. En attendant, il faut prendre son mal en patience !
Après 2 heures de route (oui, oui, 2 heures pour parcourir 33 kilomètres), un virage et nous les apercevons pour la première fois : les montagnes du Machu Picchu, au loin. On a vu tellement de photos du lieu qu’on reconnaît immédiatement les pics acérés des montagnes qui entourent le site inca. L’excitation monte ! Le trajet pour y arriver est un enfer, mais on se souvient tout à coup du pourquoi on fait tout ça. On va au Machu Picchu ! 😀
Mais… notre épopée n’est pas finie ! Au petit village de Santa Teresa, il reste 11 kilomètres jusqu’à Hydroelectrica. Nous sommes encore -de justesse- dans les temps pour attraper le train. Mais on apprend qu’il y a deux jours, de violentes pluies ont emporté le pont qui enjambe la rivière. Emporté ! On nous préconise de laisser la voiture dans un parqueo du village, de prendre un collectivo jusqu’à la rivière, de traverser la rivière (à ce stade-là, le comment de la chose reste un mystère) et de prendre un autre collectivo de l’autre côté qui nous emmènera jusqu’à Hydroelectrica. Une épopée dans l’épopée 😂 C’est parti. On laisse la voiture. On prend un collectivo qui nous laisse… devant la rivière en furie. Et là, pour traverser la rivière : place au système D à la péruvienne !
C’est donc à bord d’un bringuebalant cable cart qu’on traverse la rivière. Pour l’occasion, la police municipale est réquisitionnée : il faut faire traverser des dizaines de personnes qui vont au Machu Picchu ou qui en reviennent ! Est-il nécessaire de préciser qu’avec toutes ces péripéties, nous avons raté notre train ? 😑 On arrive à la « gare », qui est en fait un simple arrêt au milieu de nulle part, dans une centrale hydroélectrique. Il y a bien un train en partance imminente pour Aguas Calientes. Mais on nous interdit d’embarquer. La raison ? C’est un train uniquement pour les locaux, pas pour les touristes ! Alors là ! Rémi est vert de rage. Il tente de négocier, mais la règle est claire : pas de gringos à bord. On doit donc s’y résoudre : nous devons parcourir les 10 kilomètres… à pied ! C’est parti !
Le chemin est tout tracé : il faut suivre la voie ferrée. Et quand le train passe, on fait du stop s’écarte !
Évidemment, cette longue journée ne pouvait se terminer en beauté sans une randonnée sous la pluie et dans le noir le plus complet ! On arrive à Aguas Calientes de nuit après presque 3 heures de marche et sous une véritable pluie tropicale ! Avant d’aller s’affaler à l’hôtel, on s’arrête dans un des multiples restaurants de la ville pour manger une pizza. Puis au lit ! Demain est une grande journée, on se doit d’être en forme pour découvrir le mythique Machu Picchu !
Mardi 28 novembre
C’est le grand jour ! Aujourd’hui, nous allons visiter le Machu Picchu, une des 7 merveilles du monde moderne 😎. Pour le dire simplement : nous sommes comme des fous ! Voilà plus de 3 mois que nous attendons ce moment. En effet, nous avons réservé notre entrée au Machu Picchu lorsque nous étions à Carthagène des Indes en Colombie, début août ! Il est 6 h 30 lorsqu’on s’insère dans la file d’attente du bus. Nous aurions pu marcher jusqu’à la citadelle, mais il aurait fallu partir à 4 heures du matin pour gravir la montagne. Or, après notre périple de la veille, le bus nous a semblé confortable ! 😅 Pendant 30 minutes, le bus gravit une vingtaine de lacets serrés qui nous emmènent haut dans les montagnes de la Vallée Sacrée. Les incas ne faisaient pas les choses à moitié !
Nous arrivons enfin sur site. On s’insère dans la file du circuit 2, le circuit que nous avons choisi au moment de la réservation. On patiente au milieu d’une foule compacte : tous les gens qui ont réservé, comme nous, pour une entrée à 7 heures. Et à 7 heures tapantes, les portes s’ouvrent et nous sommes autorisés à pénétrer dans l’enceinte du Machu Picchu. Mais on n’est pas encore sortis d’affaire ! Encore des escaliers ! Décidément, ce Machu Picchu se mérite !
En effet, on y accède par la grande porte : directement dans le secteur de la maison du gardien, une petite maison de pierre parfaitement restaurée qui domine le site, pour une vue à couper le souffle dès les premières minutes. Mais… en réservant aussi longtemps en avance, c’était quitte ou double pour la météo. C’est d’ailleurs notre plus grande crainte. Lorsqu’on arrive au point de vue emblématique sur le Machu Picchu, on devine à peine le célèbre paysage caché dans la brume.
Néanmoins, cette brume rend le paysage encore plus mystique. On le connaît par cœur, ce paysage, pour l’avoir vu des milliers de fois en photos ! On sait que le Machu Picchu se trouve là, au pied du célèbre pic qui domine le site : la montagne Huayna Picchu. Alors on plisse les yeux et on essaye de deviner une forme, des ruines, des maisons. Et petit à petit, la magie opère : la brume se lève tout doucement et on commence à discerner plus que des formes : le Machu Picchu, le seul et l’unique ! Le moment est magique. Nous sommes émerveillés et je pense sincèrement que n’importe qui le serait face à un tel spectacle. Le Machu Picchu, c’est quelque chose de le voir en photo, mais c’est clairement autre chose que de le voir en vrai ! 😮
Le soleil est là, derrière les nuages, sur le point d’illuminer le paysage de ses rayons. En attendant qu’il perce la brume, on décide de partir pour une petite randonnée de 20 minutes en direction du pont de l’Inca. On s’enfonce dans la jungle en suivant un ancien chemin inca. On ne pensait pas voir de tels paysages au Machu Picchu, mais à 2 400 mètres d’altitude, nous ne sommes plus en haute montagne. Ici, la forêt de nuages règne en maître, avec sa mousse, sa végétation luxuriante et ses multiples oiseaux.
Le pont de l’Inca est un exemple de l’ingéniosité de l’architecture inca au Machu Picchu. Il est fait d’épais rondins de bois soutenus par deux murs de pierre collés à la falaise. Sans les rondins, l’accès est impossible ! Ainsi, en plus de servir de passage jusqu’au Machu Picchu, les chercheurs pensent que le pont servait aussi de moyen de défense contre un ennemi éventuel.
Une heure plus tard, nous sommes de retour face au Machu Picchu. Et surprise ! Inti, le dieu soleil inca, est sorti des nuages et illumine la cité de ses rayons ! Comme c’est beau ! Niché au creux des montagnes, dans une végétation dense, le Machu Picchu se fond dans le décor. Il repose au pied de deux pics qui semblent veiller sur lui : le plus haut des deux est la montagne Huayna Picchu dont il est possible de faire l’ascension. Depuis notre point de vue en hauteur, on discerne parfaitement les habitations, les temples, les ruelles et les bâtiments qui furent un jour une cité habitée et animée. Nous sommes sans voix face à un tel paysage qu’on pensait connaître sans connaître. Le Machu Picchu est mille fois plus beau et plus glorieux en vrai ! L’ensemble est tout simplement à couper le souffle.
Le gardien était chanceux au Machu Picchu ! C’est lui qui possédait la plus belle vue sur la cité. C’est en effet le bâtiment le plus haut du site. Parce qu’elle domine le site, les chercheurs ont considéré qu’il s’agissait d’un poste de surveillance.
L’histoire du Machu Picchu est à la fois mystérieuse et passionnante. La cité fut construite au XVème siècle par l’empereur inca Pachacutec. Ce qui fait du Machu Picchu un site si extraordinaire, c’est qu’il n’a jamais été découvert par les conquistadors. En effet, son accès difficile et surtout sa localisation longtemps restée secrète et inconnue des européens ont permis au Machu Picchu d’échapper à la folie destructrice des conquistadors. Tombé dans l’oubli, il est ensuite redécouvert en 1911 par un explorateur américain, Hiram Bingham, qui explorait la région à la recherche d’une mystérieuse cité perdue dont lui avaient parlé les habitants du coin. La découverte du siècle !
En langue Quechua, « Machu Picchu » (qu’il faut en réalité prononcer « Machu Pikchu ») signifie « vieille montagne ». Cependant, le nom qu’il avait à l’époque où Pachacutec l’a fait ériger reste aujourd’hui inconnu. Ce que l’on sait, cependant, c’est que la construction du Machu Picchu témoigne d’un travail titanesque. La cité comporte en effet près de 200 habitations en pierre pouvant accueillir jusqu’à 1500 personnes. On y trouve également des systèmes d’irrigation et de drainage des eaux innovants pour l’époque, des ateliers textiles, des temples, des escaliers, des ruelles pavées. Une vraie ville !
Depuis la maison du gardien, tout en haut du site, des marches nous permettent de descendre jusqu’à la cité. On entre dans l’enceinte du Machu Picchu par une porte en pierre de forme trapézoïdale, comme savaient si bien le faire les incas pour que leurs monuments résistent aux tremblements de terre, fréquents dans la région. De là, on pénètre dans un véritable dédale de ruelles et d’habitations.
Certains murs portent d’ailleurs les séquelles de tremblements de terre. Mais grâce à la méthode de construction inca, ils ne se sont pas effondrés. Au Machu Picchu comme dans les autres sites incas de la Vallée Sacrée, les incas ont utilisé leur méthode de construction traditionnelle pour bâtir les murs. Ils ont taillé des blocs de pierre qu’ils ont ensuite empilés les uns sur les autres. Les pierres s’encastrent à la perfection les unes aux autres, sans mortier. Seuls les murs tiennent encore debout aujourd’hui, mais il faut imaginer qu’ils étaient recouverts de charpentes en bois et de toits en paille.
Après la zone urbaine, la zone agricole ! Le Machu Picchu, c’est aussi de magnifiques terrasses qui dominent la vallée. Elles servaient non seulement à supporter les constructions bâties sur des pentes abruptes, mais aussi à cultiver les légumes qui servaient à nourrir les habitants de la cité.
Mais à quoi servait le Machu Picchu ? La question demeure toujours aujourd’hui et ne fait pas l’unanimité. Une citadelle ? Un sanctuaire ? Un palais de villégiature ? Peut-être les trois à la fois ! La présence de nombreux lieux de culte laisse penser que le Machu Picchu était peut-être un sanctuaire dédié au culte du soleil. L’un des bâtiments les plus impressionnants du site est d’ailleurs le temple du Soleil. C’est le plus grand bâtiment du site et le mieux placé, avec une vue à couper le souffle sur les montagnes environnantes. C’est aussi une des seules structures circulaires du site. Sous le temple du Soleil se trouve la tombe royale.
Malheureusement, il n’est pas possible de tout voir au Machu Picchu. Le circuit est strictement délimité et pas question de s’en détourner pour vaquer à son goût. De plus, la visite ne peut pas excéder 4 heures. C’est le prix à payer pour préserver cette merveille du monde du tourisme de masse dont elle est victime. On quitte donc le site à la fin de notre circuit… non sans jeter un dernier coup d’œil au Machu Picchu afin d’en graver chacune de ses formes dans notre mémoire.
Le bus nous redescend jusqu’à Aguas Calientes, temple du tourisme de masse. Cette ville semble avoir fleuri d’un coup au milieu de la forêt tropicale. Vu la difficulté pour y arriver, on s’attendait à un petit village perdu au milieu de nulle part. On est en réalité face à une ville faite pour répondre au besoin du tourisme : hôtels des moins chers aux plus luxueux, restaurants pour tous les budgets, boutiques de souvenirs en pagaille, rabatteurs insistants. Un vrai parc d’attraction au milieu d’un écrin de nature !
Cette fois-ci, pour retourner à Hydroelectrica, pas question de refaire les 10 kilomètres à pied. On passe à la gare d’Aguas Calientes et on réserve trois billets de train pour le prochain départ à 13 h 30. 30 $ par personne les 10 kilomètres ! 🤑 Mais en 40 minutes, nous sommes de retour à Hydroelectrica, où un collectivo nous ramène laborieusement à la voiture. Un trajet retour de 6 heures nous attend pour rentrer près de Cusco.
Découvrir le Machu Picchu était sur notre bucket list depuis des années. Maintenant que nous y sommes allés, une chose est sûre : il a surpassé toutes nos attentes. Parfois, il y a des sites si célèbres qu’on croit déjà les connaître. Alors on s’y rend parce que tout le monde y va et qu’on nous dit « allez-y, c’est magnifique », tout en sachant qu’on va être mêlés à une foule immense et que c’est probablement « too much ». Mais non. Le Machu Picchu, c’est finalement bien plus que ça. Nous avons eu un immense coup de ❤️. Non seulement pour le site en lui-même mais aussi et surtout pour le paysage à couper le souffle dans lequel il est niché. Depuis le Canada, nous voyageons maintenant depuis un an et demi et pourtant, le Machu Picchu restera parmi les plus beaux moments de notre voyage à travers les Amériques.
4 comments
Il y a 5h de route pour arriver jusqu’au site Hydro-electrica puis 11 km de marche (ou le train) pour arriver au village d’Aguas Calientes, au pied du site du Machu Picchu… ⛰️
On a prévu d’arriver vers 14h à Hydro-electrica pour faire nos 3h de randonnée.
Malheureusement au Pérou les routes ne sont pas idéales pour avaler les kilomètres 😥😥 et après toutes ces péripéties routières insupportables sur le moment mais qui au final construisent des souvenirs impérissables… nous arrivons à 16h.
Rémi dit qu’on ne peut pas faire les 11 km à pied car il faut au moins 3h de marche et on va finir dans le noir. Il propose de prendre le train. Natacha et moi étions trop motivées pour faire cette rando, mais la voix de la raison l’emporte, ce n’est pas raisonnable de partir à cette heure-ci, il a raison. On va donc chercher les tickets, le train 🚃 part dans 15mn. Hélas ce train est uniquement pour les locaux… Donc c’est à pied que l’on va faire les 11km 😂😂 je voulais cette rando. Je l’ai eue ….
Il est 16h30 quand on démarre la rando. Le paysage est magnifique. La première demi-heure on n’avance pas beaucoup car on s’arrête sans arrêt faire des photos. Puis on se met en ordre de marche Rémi, Natacha, moi. On avance bien mais la pluie 🌧️ se met à tomber. Arrêt ponchos.. Puis on finit avec les frontales car la nuit tombe. Belle rando !
A 7h du mat, je piaffe d’impatience de commencer notre circuit dans ce site mythique et de cocher la case ✅ rêve réalisé grâce à ma fille !! Natacha m’a fait la leçon : “il faut bien profiter de chaque moment car le circuit est à sens unique, on ne peut pas revenir en arrière !!” Avant de faire le circuit “Pont des Incas”, on s’arrête pour contempler le site emblématique du Machu Picchu. LA PHOTO du site que l’on voit partout, on la fait aussi… C’est irréel ces constructions dans ce cadre merveilleux entouré de hautes montagnes. De plus, à 7h du matin, il y a encore un peu de brume qui cache la vue. Cette brume s’envole petit à petit, comme fait exprès, pour nous rendre impatient dans l’attente de découvrir enfin ce qu’elle cache. Assis sur une pierre ancestrale, on attend religieusement, en silence, comme au spectacle, le “lever de rideau de brume”. Et le miracle du Dieu Soleil se produit, la brume s’évapore, le soleil se lève et éblouit le site et nos yeux émerveillés. On est LÀ, on contemple une des merveilles du monde classée au patrimoine mondial !!! Bien sûr on shoote à tout va. Je ne m’en lasse pas. Je déambule dans un endroit mythique, je profite de tous les instants. C’est incroyable, irréel… 💓💕💚💕💓 Merveilleux…
Un petit regret tout de même, je bien serais restée plus longtemps sur le site et j’aurais bien fait les autres circuits…
Des photos magnifiques et un récit qui nous ferait croire qu’on y était nous aussi ! Quand Nathalie nous en a parlé de vive voix elle était encore remplie d’émerveillement . Je ne sais pas si elle s’en remettra ! 🤣🤣
Mamie
6 janvier 2024
Le Machu Picchu ….je suis restée en contemplation devant cette merveille, devant ces constructions impeccables, ces empilements de roches d’une perfection incroyable qui une fois de plus nous font poser des questions sur les Incas : comment faisaient-ils ? Je pense que nous ne le saurons jamais.
Par contre, quel périple pour y arriver !!! Vivement l’autoroute pour les futurs visiteurs …..
Bisous.