Ce week-end, nous avons rendez-vous avec les célébrissimes Chutes du Niagara. Nous ? Rémi, moi et surtout ma maman, fraîchement débarquée de France, la veille au soir ! Quand on lui a demandé ce qu’elle souhaitait faire pendant son séjour canadien, « Niagara ! » a été sa première réponse. Parfait, car nous rêvons aussi de les voir ! Nous sommes donc super motivés pour nous lancer dans un périple de 14 heures aller-retour pour nous rendre à Niagara Falls, Ontario, et admirer cette merveille de la nature de nos propres yeux – ébahis.
Samedi 16 avril 2022
5 h 15. Le réveil sonne. Contre toute attente, maman est ready to go. Il faut dire qu’il est 11 h en France. Vive le décalage horaire ! Nous… C’est une autre affaire et on peine à émerger.
Dans notre petite mais confortable voiture de location, nous nous élançons sur l’autoroute déserte aux premières lueurs du jour. Après une heure de route, nous passons en Ontario, où nous mettons les pieds pour la première fois. Dans cette province voisine du Québec, ils sont d’ailleurs bien gentils : ils annoncent le nombre de points à perdre et le montant de l’amende en fonction de l’excès de vitesse commis. Trop aimable. Nous sommes également informés du nombre d’habitants des villes que nous traversons.
Nous arrivons finalement à Niagara Falls en début d’après-midi. Nous prenons possession de notre chambre dans un motel près du centre ville. Ça pue le renfermé et l’humidité, les toilettes fuient et il fait froid. Bref, c’est un motel. Nous avons même droit à la scène de la femme qui vient défoncer la porte de la chambre pour débusquer son mari infidèle. Ça nous fait bien rire. On se croirait dans un film américain.
Le centre ville de Niagara Falls est animé et a des airs de parc d’attraction. Ce n’est pas ce à quoi nous nous attendions. Nous nous frayons un chemin à travers la foule et rejoignons la promenade qui longe les Chutes. L’excitation est à son comble. Nous anticipons avec fébrilité le premier regard que nous poserons sur ces Chutes si célèbres. Quel spectacle !
Face à nous, splendides et bruyantes, se dressent les Chutes américaines. Un torrent d’eau qui vient s’écraser en contrebas sans discontinuité. Mais d’où viennent ces tonnes d’eau ? Au fond, les chutes canadiennes et leur célébrissime fer à cheval. Encore plus impressionnantes, encore plus belles, encore plus bruyantes. Nous restons ébahis.
Nous longeons la promenade. Il y a un monde fou. Le bruit des chutes est assourdissant. Nous peinons à détacher notre regard de ces trombes d’eau qui tombent, tombent, tombent à l’infini. À mesure que nous approchons des Chutes canadiennes, leur grandeur nous saute aux yeux. Nous n’avons jamais vu un tel débit d’eau, c’est hypnotique.
Dès que la foule se dégage, nous nous frayons un chemin au bord et immortalisons l’instant.
Lorsque nous quittons les Chutes, il est déjà l’heure de manger. Nous nous installons dans un bistro de la rue principale et nous imprégnons de l’ambiance de la ville : voitures de luxe qui font vrombir leur moteur, manifestants qui klaxonnent dans tous les sens, magasins et boutiques qui font résonner leur musique, animations des jeux et attractions, dizaines de touristes surexcités. L’effervescence du lieu nous laisse perplexe. Voici l’ambiance nocturne de Niagara Falls résumée en quelques photos !
Toute cette animation nous laisse perplexes. Nous nous demandons à quel moment ce site naturel unique a pu se transformer en un immense Disneyland… Nous nous contentons de déambuler sur la rue principale. Selon nous, tout ce béton, toutes ces constructions gigantesques, ces tours, ce Disneyland, dénaturent l’endroit.
Après cette promenade dans une autre dimension, nous retournons aux Chutes pour les admirer de nuit. Un spectacle magique ! Nous passons de longues minutes à essayer de les prendre en photo de toutes les couleurs !
Dimanche 17 avril
Dans notre chambre lugubre et miteuse, nous avons plutôt bien dormi, finalement. Dès huit heures, nous sommes déjà en ville. L’ambiance est bien différente de la veille. Tout est calme, silencieux, désert. Nous profitons de la ville endormie pour nous y promener et apprécier le calme qui y règne, avant que l’effervescence ne revienne au cours de la journée.
Après un arrêt petit déj’, nous retournons immédiatement aux Chutes, dont nous ne nous lassons pas. Pour la troisième fois en deux jours, nous nous retrouvons face à ce spectacle grandiose. Nous sommes tout aussi époustouflés que la veille. Elles sont d’autant plus belles que nous sommes seuls au monde, ce matin. Nous pouvons déambuler à notre aise sur la promenade, admirer les Chutes et prendre des photos sans être gênés le moins du monde. Un vrai plaisir.
Ce matin, nous allons voir les Chutes sous un nouveau jour grâce au tour « Journey behing the Falls ». Nous héritons de ponchos qui nous donnent une allure de lutin. Depuis les tunnels derrière les Chutes, nous ne voyons qu’un rideau d’eau.
Par contre, depuis la plateforme en contrebas des Chutes, la vue est incroyable. À nouveau, nous en prenons plein les yeux.
Après un rapide burger, il est ensuite temps de reprendre la route. 7 heures d’autoroute nous attendent pour rentrer à Montréal ! Le temps est bien dégagé et nous en profitons pour nous arrêter sur les rives du lac Ontario pour profiter d’une vue incroyable sur Toronto, au loin.
Dire que nous avons adoré les Chutes du Niagara serait un euphémisme. Nous avons été soufflés par leur beauté, leur puissance et leur grandeur. Néanmoins, on ne peut s’empêcher de penser qu’elles auraient été encore plus splendides si elles avaient su être préservées dans leur milieu naturel. De là à dire que nous ne nous y arrêterons pas à nouveau, pendant notre roadtrip, pour les admirer en été, c’est une autre affaire 😉
1 commentaire
Je n’arrive pas à réaliser qu’il y a peine 10 jours, j’admirais ces majestueuses et tumultueuses chutes. Quel spectacle grandiose ! Quel bruit assourdissant ! Que d’eau sans discontinuer ! Le spectacle était hypnotique, impossible de détacher nos yeux de ces chutes d’eau … Vues d’en haut, vues d’en bas, tout aussi impressionnantes et admirées avec bonheur et respect. La nature nous offre sa beauté et sa puissance majestueuse.
Les photos sont magnifiques mais quelle performance d’avoir réussi à n’en sélectionner que quelques unes, les plus belles, les plus représentatives, alors que nous en avons pris des dizaines et des dizaines !
Effectivement, dès que l’on s’éloigne du site, on se retrouve immergé dans un monde américain, bruyant, festif qui dénature quelque peu le cadre naturel totalement disparu. Une particularité m’a frappée : sur tous les menus, les boissons, les viennoiseries, les desserts, en plus du prix, il est noté le nombre de calories… Alors là, tu réfléchis à 2 fois avant de commander le super hamburger aux proportions heu …. disproportionnées !! Tu compares les plats et finalement, prise de culpabilité, tu choisis la salade César, avec certes moitié moins de calories mais tout aussi disproportionnée !
C’était loin mais vraiment ça valait le coup. Merci ma Chérie, merci Rémi d’avoir accédé à ma demande et permis de partager ce spectacle à vos côtés.