Nous sommes allés à Quito par obligation pour régler des problèmes mécaniques (oui, encore), mais nous avons finalement eu un petit crush pour la capitale équatorienne, ses beaux monuments historiques, sa magnifique basilique et ses good vibes. On t’emmène visiter Quito !
Lundi 09 octobre 2023
Après avoir quitté Alexandra et Mauricio avec qui nous avons passé le week-end dans la vallée d’Intag, nous nous rendons ensuite à la Laguna de Cuicocha, une ancienne caldeira à présent inondée. Nous avons de la chance avec la météo, le temps est dégagé et la vue sur le lac et les montagnes qui l’entourent est magnifique. On marche un peu jusqu’au mirador en hauteur, mais la motivation n’est pas au rendez-vous pour faire le tour de la lagune. On n’aime pas trop faire le tour des lacs en général, le paysage est toujours le même et nous ennuie rapidement 😅 On se contente donc du point de vue !
Au moment de quitter la réserve protégée de la lagune pour continuer la route, le Jeep émet un horrible craquement. Enfin, soyons honnête, depuis le garage de Bogota qui nous a fait tant de dégâts, on a un craquement d’origine inconnue et assez inquiétant dès qu’on prend un virage. Mais ce coup-ci, c’est encore pire que d’habitude. Rémi pense immédiatement au différentiel arrière. Quelque chose cloche… encore 🥴
Or, avec le différentiel, il n’y a pas de risque à prendre. On annule donc tout ce qu’on devait faire au Nord de l’Équateur pour immédiatement prendre la route de Quito, la capitale. On est très inquiets et on serre les fesses au moindre virage un peu serré. Heureusement, l’Équateur est un petit pays et les distances sont relativement courtes. On arrive dans la banlieue de Quito en fin d’après-midi, sous une violente tempête. Là, on s’installe dans un camping chez l’habitant, au milieu de la quinzaine de chats de la famille, dont l’un prend un malin plaisir à se promener sur le toit du Jeep toute la nuit ! 😵 Demain, nous allons au garage. Et comme nous apprenons de nos erreurs, cette fois-ci, nous allons chez un spécialiste Jeep 🤘
Mardi 10 octobre
Car oui, à Quito, il y a un garage spécialisé dans les Jeeps ! On espère donc qu’ils pourront résoudre une bonne fois pour toute les problèmes que nous traînons depuis Bogota. À peine arrivés, nous sommes rassurés : le garage est rempli de Jeeps et le propriétaire et les techniciens semblent bien connaître le sujet. Aussi, 30 minutes après notre arrivée, Jeepy est sur le pont, différentiel ouvert. À notre plus grand soulagement, il est intact. Mais le diagnostic de notre terrible bruit est sans appel : à Bogota (encore eux !), le garage a oublié d’ajouter un additif dans le différentiel, pourtant indispensable ! Voilà pourquoi Jeepy grince sinistrement depuis tout ce temps ! Et voilà, 1 mois plus tard, nous payons encore pour les erreurs du garage de Bogota 🤘
Jeepy va rester au garage plusieurs jours, le temps de régler ce problème de différentiel et de faire d’autres réparations. Un garage Jeep, on ne peut qu’en profiter ! En attendant, nous allons en profiter pour visiter Quito, où on a réservé deux nuits dans un hôtel du centre historique. On s’y rend en taxi. Comme la veille, un gros orage éclate en fin d’après-midi. On attend qu’il passe avant d’aller rejoindre Mélanie, une ancienne collègue du camping où j’ai travaillé un été en Camargue. On se retrouve à Quito après 5 ans ! 😊 On passe la soirée dans un restaurant situé sur les hauteurs de Quito !
Mercredi 11 octobre
Quito, la capitale de l’Équateur, est la deuxième capitale la plus haute au monde. En effet, elle est située à 2 850 mètres d’altitude. Elle s’étire tout en longueur dans une vallée entourée de montagnes et de volcans. Le centre historique de Quito est inscrit au patrimoine culturel de l’humanité de l’UNESCO depuis 1978. Notre visite de Quito nous emmène sur la Plaza de la Independencia, la place principale de la ville. On y trouve notamment la cathédrale et le Palais de Carondelet, le siège du gouvernement.
Nous sommes en pleine visite de Quito au moment où l’Équateur vit un moment important de son histoire : en effet, les élections présidentielles équatoriennes ont lieu ce dimanche ! La campagne présidentielle a été marquée par de fortes tensions, et notamment par l’assassinat, en août dernier, d’un des candidats. Depuis, le pays est en État d’urgence et la présence policière est particulièrement forte. Si certains voyageurs ont décidé d’éviter l’Équateur au moment de la campagne présidentielle, pour notre part, on ne ressent aucune tension tandis qu’on flâne dans les rues de la capitale au milieu de la foule. Néanmoins, on ne sera pas à Quito dimanche, question de prudence, car des émeutes et des grèves pourraient éclater en fonction du résultat !
À midi, on fait une pause pour déguster le traditionnel almuerzo (déjeuner) dans une ruelle. Pour 2,50 $, on a droit à une soupe de poisson, fruits de mer et maïs, à un poulet rôti bien tendre avec riz et salade, à un jus de fruit de la passion et à des tranches de fruits.
Une rue pentue nous emmène ensuite en direction de la Basilique du Vœu National. Il s’agit d’un des bâtiments les plus « récents » du centre historique de Quito : en effet, sa construction a commencé en 1887. Il s’agit de la plus grande basilique néo-gothique de tout le continent américain ! Et elle est magnifique !
Nous payons 8 $ pour entrer à l’intérieur de la Basilique. Un escalier en colimaçon nous permet d’accéder à une plateforme construite directement sous les toits. D’ici, on voit toute la charpente de l’église, c’est très impressionnant !
De là, on accède à l’extérieur, d’où la vue à 360° sur Quito et sur les deux clochers de la basilique est magnifique ! Et pour encore plus de hauteur, un escalier, ou plutôt une échelle très raide, nous emmène au sommet d’une des tours. Attention au vertige, car la vue sur la ville est plutôt vertigineuse !
L’intérieur de la basilique est un vrai dédale d’escaliers. On s’amuse à en parcourir chaque recoin, se perdant d’une tour à une autre, montant et descendant les différents escaliers. Des petites boutiques de souvenirs et des restaurants se cachent parfois au détour d’une alcôve. Un escalier en colimaçon en métal, raide et étroit, nous permet de monter au sommet des tours de l’horloge qui se font face.
En fin d’après-midi, le temps se couvre et promet à nouveau un bel orage. Décidemment, c’est un orage tous les soirs à Quito en ce moment ! On s’arrête néanmoins au glacier du coin pour déguster une excellente glace, avant de rentrer à l’hôtel.
Ce soir, c’est soirée sushis au lit et devant la télé ! 😄 Et qu’est-ce que ça fait du bien, parfois, ce genre de soirée pendant la voyage. C’est comme à la maison !
Jeudi 12 octobre
11 heures. Après un petit-déjeuner dans le lobby de l’hôtel et une dernière papouille à Anakin, le molosse tout doux et tout gentil du propriétaire, nous prenons un taxi, direction le garage ! C’est aujourd’hui qu’on récupère notre Jeep, en forme, on espère 🤞
Lorsqu’on arrive au garage, Jeepy nous attend. Rémi va faire le tour du pâté de maison. Il revient, les yeux brillants. Pas un seul bruit, ni sous le capot, ni à l’arrière. Rien. En deux jours, Juan Carlos et son équipe ont fait un superbe travail. Ils ont réglé tous les problèmes qui nous suivaient depuis le garage de Bogota : changement des poulies, qui étaient à l’origine de l’énervant sifflement sous le capot. Changement de l’huile du différentiel et ajout du fameux additif. Fini l’horrible craquement qui nous inquiétait tant. Changement des disques de frein, pour qu’on puisse attaquer les Andes équatoriennes en toute sérénité. Réparation de la barre stabilisatrice qui avait brisé net dans un virage en Colombie. Niveau de l’huile de transmission : il manquait 2 litres ! Résultat : Jeepy ronronne comme un chat ! Merci Juan Carlos pour ton aide précieuse !
Avant de reprendre la route, on s’arrête dans un petit restaurant. Nous sommes du côté du quartier des affaires de Quito, et c’est l’heure de la pause. Les employés de bureau sont nombreux à venir déjeuner. À nouveau, on commande un almuerzo à 3,50 $ : soupe de tomate, poulet rôti avec riz et légumes, jus de fruit et flan en dessert.
C’est sous une tempête de grêle qu’on quitte Quito, très heureux. On se sent tout à coup très légers : de savoir que nos problèmes mécaniques sont enfin derrière nous, cela nous rassure énormément et nous redonne confiance. Aussi, on décide de remonter au Nord de l’Équateur pour terminer notre boucle. On garde toujours le secret espoir d’apercevoir l’ours andin dans les montagnes équatoriennes ! 😀
1 commentaire
Très belle ville Quito.
J’espère que vos problèmes mécaniques ne seront qu’un mauvais souvenir.
Bisous.
Mamie
29/10 à 10h.20